Loin… Bien loin le temps où l’on recevait son premier téléphone portable au collège… le tout accompagné d’un forfait mensuel de 30 SMS seulement ! Aujourd’hui, l’âge moyen d’obtention du premier téléphone portable est de 10 ans, à peine. Entourés d’écrans à la maison, 58% des enfants de 7 à 12 ans possèdent aussi leur propre console de jeu. Les écrans sont omniprésents, de même que les discours qui les incriminent. Mais nuisent-ils vraiment au développement de nos enfants ?
Plusieurs études montrent un lien entre la surexposition aux écrans des enfants de moins de 3 ans et un retard de langage. Dans les trois premières années de sa vie (les 1000 jours de Boris CYRULNIK), l’enfant est un intrépide explorateur qui a besoin d’échanger avec de vraies personnes, de manipuler de vrais objets pour comprendre le monde merveilleux qui l’entoure. **À cet âge-là, l’écran ne lui apporte rien **et remplace d’autres activités et interactions précieuses à son développement cognitif. C’est simple : il est encore trop petit !
Il faut aussi distinguer deux types d’écrans : les écrans non-interactifs (comme la télévision) et les écrans interactifs qui requièrent une action de l’utilisateur. Les jeux vidéo font partie de cette seconde catégorie. Pour jouer, il nous est impossible de fixer l’écran comme un merlan frit ! Les enfants doivent prendre des initiatives, faire leurs propres choix… ce qui favorise le processus d’apprentissage.
Même si on aime beaucoup Guillaume MUSSO, on ne peut pas le comparer à Victor HUGO. De la même façon,** les jeux n’ont pas tous la même qualité de contenu ni la même richesse éducative**. Au-delà de l’âge de l’enfant, du temps d’utilisation et du type d’interaction (ça en fait des choses…), il faut aussi et surtout s’intéresser à la « qualité » de l’écran proposée. Heureusement, il existe beaucoup d’autres contenus comme PowerZ, faisant le pari de l’intelligence !